Les vérités et les mythes sur l'allaitement maternel

J'allaite, donc je n'ai pas besoin de surveiller mon poids.

Faux !

Vous brûlez un nombre impressionnant de 400 à 500 calories par jour pour produire du lait maternel. Une partie de ces calories provient de votre corps qui utilise les graisses que vous avez accumulées pendant la grossesse, vous n'avez donc pas besoin de consommer ce nombre de calories supplémentaires dans votre alimentation. Si vous mangez plus que ce dont vous avez besoin pour produire du lait maternel, il est possible de prendre du poids pendant l'allaitement.

J'ai toujours besoin de manger autant de protéines que lorsque j'étais enceinte.

Vrai !

Votre corps a besoin de la même quantité de protéines pendant l'allaitement que lorsque vous étiez enceinte. Cela signifie environ 25g de protéines supplémentaires par jour par rapport à vos besoins avant la conception. Un œuf (6 g de protéines) et 60 g de blanc de poulet, par exemple, vous apporteront les protéines supplémentaires dont vous avez besoin.

Les aliments comme le brocoli ou les haricots me donnent des gaz, ce qui signifie que mon bébé en aura aussi.

Faux !

Les composés gazogènes contenus dans le brocoli et les haricots n'ont pas été systématiquement retrouvés dans le lait maternel. On pense qu'ils restent dans votre système digestif sans être absorbés par votre corps ou passer dans votre lait. Si votre bébé a des gaz, c'est peut-être parce que son système digestif est encore en développement.

Mon bébé goûte les saveurs de mon lait maternel, il préférera donc peut-être le curry et les aliments épicés quand il sera plus grand.

Vrai !

Les saveurs des aliments que vous mangez passent dans votre lait maternel. Mais cela ne signifie pas qu'il faille s'en tenir à un régime fade. Une exposition précoce à une variété de saveurs, y compris les épices ou l'ail, peut faire en sorte qu'il soit plus heureux de manger ces aliments lorsqu'il sera plus âgé.

Je consomme suffisamment de calories pour que mon lait maternel soit de la meilleure qualité.

Faux !

Il ne s'agit pas seulement de calories ! Vous avez besoin de calories supplémentaires en raison de l'allaitement (environ 400 à 500 par jour), mais ce sont les nutriments qui influent sur la qualité de votre lait maternel. Vos besoins en nutriments augmentent pendant l'allaitement, alors essayez de manger des aliments riches en nutriments. Les protéines, le calcium et le DHA (un type de graisse saine appelée acide docosahexaénoïque) sont particulièrement importants pour la croissance des muscles et des os de votre bébé, ainsi que pour le développement de son cerveau. Mettez donc la viande, le poisson, les noix, les produits laitiers ou les poissons gras sur votre liste de courses !

Je n'ai pas bu d'alcool pendant ma grossesse, mais maintenant que mon bébé est là, je peux en boire.

Faux !

Une petite quantité de tout alcool que vous buvez passera dans votre lait maternel. Les conseils varient d'un pays à l'autre, mais la chose la plus sûre à faire est d'éviter complètement de boire des boissons alcoolisées pendant l'allaitement.

Je pense que mon bébé a une intolérance à un élément de mon lait maternel et qu'il est temps de lui donner des aliments solides.

Faux !

Le lait maternel est toujours le meilleur. Demandez à votre médecin de confirmer toute intolérance et de vous expliquer comment modifier votre régime alimentaire pour aider votre bébé. Si votre bébé présente une intolérance à un aliment que vous mangez, vous pourrez peut-être la gérer en supprimant un aliment particulier de votre alimentation.

L'allaitement maternel m'aidera à perdre le poids que j'ai pris pendant ma grossesse.

Vrai !

Des études ont montré que l'allaitement peut vous aider à perdre plus de poids après la grossesse. Cependant, il est important de suivre un régime alimentaire sain et de pratiquer une activité physique adéquate. Vous devez consommer des aliments contenant suffisamment de calories supplémentaires pour favoriser la production de lait, mais une consommation supérieure aux besoins de votre corps peut vous empêcher de perdre du poids ou entraîner une prise de poids.