À partir de 24 mois
Déjà deux ans ! Vous entrez dans la phase des « pourquoi ». Les questions se suivent – et parfois, les réponses sont source d’incompréhension. Car la rébellion fait partie du développement normal pour les enfants de cet âge.
Un gâteau d’anniversaire avec deux bougies – votre rayon de soleil a déjà deux ans, et il n’est plus si petit. La fête d’anniversaire avec ses bons amis du groupe de jeu ou du bac à sable peut même devenir assez agitée.
« Maman, pourquoi ? »
Les nombreux pourquoi montrent la soif de connaissances de votre petit chercheur. Votre enfant ne cherche plus seulement à saisir le monde avec ses mains, il veut aussi le comprendre dans toutes ses implications quotidiennes. Il a déjà à sa disposition plus de 200 mots de vocabulaire – et en apprend chaque jour de nouveaux. De petites conversations entre le petit et sa maman aident à développer ses capacités langagières.
À table, il est temps que l’enfant ait une assiette et des couverts adaptés à son âge. Cela renforce sa volonté de manger comme les grands et l’encourage, pas à pas, à apprendre les bonnes manières. Peut-être les grands-parents ont-il envie d’offrir à leur petit enfant ses premiers couverts ?
« Je suis fâché ! »
Selon le tempérament de votre enfant, vous devrez supporter des colères plus ou moins violentes. Certes, elles sont désagréables – surtout à la caisse d’un supermarché – mais elles sont un élément important dans la construction de la personnalité de l’enfant. La colère et la rébellion sont un moyen de tester les limites, et de voir jusqu’où on peut n’en faire qu’à sa tête.
Hurler, crier, taper - quand votre petite tête de mule se fâche, il y va franchement. Il peut y avoir de nombreuses raisons : votre enfant est peut-être fatigué, il en a assez ou voudrait absolument avoir quelque chose. Parfois, il sait très bien ce qu’il veut, mais n’arrive tout simplement pas à l’exprimer.
Que faire, quand votre petit crie et se met en colère ? Se fâcher ou punir n’est d’aucune utilité, cela ne fait qu’empirer l’état de votre petit colérique. Souvent, les enfants se laissent distraire – si, dans cette situation de stress, vous arrivez à trouver une bonne idée. Bien sûr, ce n’est pas toujours facile. Parfois, votre enfant a besoin de se défouler, vous devez le supporter. Vous pouvez aussi céder une fois de temps en temps. Dans de telles situations, essayez de vous mettre à la place de votre enfant : peut-il comprendre pourquoi il n’a pas le droit d’avoir ou de faire quelque chose ? Est-il surexcité après une journée fatigante ? Peut-être l’interdiction est-elle la goutte qui fait déborder le vase ? Pouvez-vous comprendre sa colère ? Céder, dans de telles situations, ne signifie pas que l’enfant a « gagné », mais simplement que vous vous occupez de lui et que vous comprenez ses besoins. Après tout, il doit déjà assez souvent accepter que vous lui disiez non, même si cela l’énerve horriblement.
« On ouvre grand les livres et les oreilles ! »
Faire la lecture à haute voix est un excellent moyen de développer les capacités langagières. En écoutant, votre enfant construit son vocabulaire, apprend à combiner les mots et à former des phrases. De plus, votre petit chéri est content que vous preniez un moment rien que pour lui et il profite de l’attention complète de sa maman. Dans le rituel de bonne nuit, la lecture à haute voix permet à votre enfant de se calmer et de mieux s’endormir.
Un emploi du temps bien réglé
Pour le bon développement de votre enfant, il est particulièrement important de bien manger et dormir. Pour que cela fonctionne bien, définissez des heures strictes pour les repas, la sieste et le coucher du soir. Les enfants aiment que les choses se passent toujours de la même façon - le rythme les aide à se mettre tous seuls dans l’humeur du repas ou du coucher.
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